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Histoire d'activité personnelle -
Marie-Claude

J'

étais enseignante, (à 5 ans, c’est ce métier que j’avais choisi), mon mari avait la gestion d’un rayon carrosserie, notre fille débutait des études de diététicienne. Couple classique donc, issu d’un milieu modeste, nous étions satisfaits de notre vie qui se déroulait entre travail, voyages, ski, plage, famille… La vie était belle !

Puis un grain de sable a tout fait dérailler ! La boîte où mon mari travaillait a fermé, il s’est retrouvé au chômage à 50 ans. Et nous venions de lancer la construction d’une maison…

Mon mari voulait être indépendant, mais l’indépendance me faisait peur. Pourtant, dans ma vie personnelle j’étais indépendante et dans mon travail de fonctionnaire, je faisais preuve d’indépendance (classe de neige avec les élèves, séjour d’une semaine dans un village suisse avec lequel la ville était jumelée, échange de 3 semaines avec les USA) mais c’était une indépendance « contrôlée ». En fait l’indépendance réelle me faisait peur financièrement.

Alors mon mari a commencé la ronde des CV, sans succès (trop qualifié, pas assez, trop loin au Smic sans frais de déplacement, etc.)

Et de CV en CV, de désillusion en désillusion, son moral était au plus bas et la dépression s’est installée.

Jusqu’au jour où quelqu’un a osé lui parler d’une opportunité dans laquelle il a vu la possibilité de devenir son propre patron sans investissement. Devant mes hésitations, mes craintes … il m’a simplement dit « Laisse-moi essayer 6 mois et si ça ne marche pas je chercherai ce que tu appelles « un vrai travail »

Trois mois après j’ai reçu une grande claque : il gagnait plus que moi qui avais de nombreuses années d’enseignement ! Simplement il n’a pas juste essayé, il a pris cette activité à bras le corps.

Et d’évènement en évènement, de formation en formation, les résultats de son travail l’ont propulsé sur le devant de la scène. Je l’accompagnais quelquefois, quand mon travail me le permettait (Monte-Carlo, Paris, Strasbourg…) Petit à petit le désir de changer a grandi en moi mais franchir le pas m’était difficile. Un évènement a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase (mon mari allait être reconnu sur scène en Espagne, c’était la veille des vacances de février, j’avais demandé juste 1/2 journée de congé à l’administration qui avait refusé. Finalement, grâce à l’intervention d’une personne, cette autorisation m’a été accordée au dernier moment ! Tout au long du voyage j’ai pensé « jamais plus on me dira ce que je DOIS faire »

La prise de décision a été simple : en rentrant j’ai demandé à être à mi-temps (situation inconfortable avec 2 types d’emplois demandant chacun un plein investissement), je n’étais à fond ni d’un côté ni de l’autre. J’y suis restée un an et l’année suivante, bien que n’ayant pas les années requises pour une pleine retraite, j’ai pris ma retraite.

Et l’aventure a démarré. Moi l’enseignante, j’ai tout de suite accepté de devenir élève. J’avais 2 mentors : mon mari et le mentor de mon mari. J’ai pris ma nouvelle activité très au sérieux, d’autant plus que ma famille ne comprenant pas cette décision (laisser un travail « sûr » pour l’aventure …) je me faisais un point d’honneur de réussir et j’ai établi un emploi du temps précis, journalier, le secret étant d’avoir fini sa journée avant de l’avoir commencée. De conseillère, je suis passée tout naturellement formatrice.

Et tout en alliant en harmonie, vies professionnelle, familiale et sociale, cette activité nous a permis, en jouant les promotions, de voyager (Portugal, Italie, USA, Hollande, Angleterre, Prague et le pont Charles sur lequel nous avons dansé, Autriche…), d’offrir du rêve à nos enfants (parcs d’attractions Disney, Port Aventura, Europa Park,) aux restaurants, de lire de la gauche vers la droite pour choisir ses menus, de rencontrer des personnes formidables et de créer des liens, de s’amuser en travaillant, de donner la possibilité à d’autres personnes d’avoir le style de vie qu’elles désiraient.

Certes l’activité d’indépendant n’est pas un long fleuve tranquille. Mais le fait de se fixer des objectifs, d’être focus sur ces objectifs, d’être PPC (Patient Persévérant Constant) permet de travailler où on veut, quand on veut, avec qui on veut et ça, ça n’a pas de prix. Et quel plaisir aussi de pouvoir se rendre disponible pour les personnes qui nous sont chères sans avoir à se justifier.

J’attaque ma 31ᵉ année… Mes vieux jours sont largement assurés. Et finalement les 2 métiers que j’ai exercés avec passion se rejoignent : aider le maximum de personnes à avoir des résultats … à condition qu’elles fassent leur part. Oui la vie est belle !

Libérez-vous de vos contraintes !

Devenez travailleur indépendant

Si vous êtes totalement motivé(e) pour vous lancer dans une activité partielle ou complète, votre première démarche commence maintenant.

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